Peut on éviter les résistances au changement ?
La réponse est oui, si l’on respecte quelques constantes comportementales!
On est soit sujet soit objet du changement
Si l’on est sujet du changement , cela veut dire que l'on a décidé soit même du changement, qu' on a eu le temps de s’y préparer. C’est un choix nourrit, on en mesure la nécessité, l’utilité et l’intérêt. Ce processus prend parfois du temps.
Si l’on est objet du changement, cela veut dire qu'on subit le changement décidé par un autre. On n’a pas eu le temps de s’y préparer. Le changement est imposé donc pas désirable et il déclenche souvent une réaction émotionnelle.
L’enjeu consiste donc à faire s’approprier les changements !
Cela prend du temps , nécessite de la patience et du savoir faire car les personnes doivent comprendre 3 choses essentielles concernant ceux-ci:
1. La nécessité : quels facteurs exogènes sont à l’origine du changement ? En quoi le changement est essentiel à la survie d’une personne ou d’un groupe ? et surtout qu’est ce qui se passerait si l’on ne changeait pas ?
On se rend compte que l’on accepte d’autant mieux un changement que notre existence est menacée par le non-changement :
"Si l’on ne change pas notre existence va se dégrader"
En fait le critère de nécessité fait référence à la stratégie d’évitement du pire.
2. L’utilité : elle fait référence au résultat obtenu mais l’utilité n’est pas évidente à priori. Elle se traduit par soit une amélioration soit une absence de dommage.
Mais ce qui est utile pour certains peut être utile comme inutile pour les autres.
3. L’interêt : c’est l’élément qui permet la meilleure acceptation
" Qu’est-ce que j’ai à gagner dans ce changement ?"
Une constante comportementale amène les gens à voir d’abord ce qu’ils ont à perdre dans ce changement toujours avant de voir ce qu’ils ont à gagner !
Le changement ne se fera que s'il y a appropriation.
Il apparaît donc, au moins dans un premier temps, que les résistances au changement sont naturelles et saines !
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